mercredi 27 mai 2015

Une année marquante 2013 et 2014



Historique du projet UN MOT 2013-2014

L'année 2013-2014 a été décisive dans ma pratique.

Deux expériences artistiques ont marqué  cette année que je pense décisive à l'égard de ma pratique. La première expérience  est la participation à un projet de roman épistolaire sous la direction de Gilbert Turp, ma contribution en tant qu'artiste visuel était de faire des liens photos avec certain extrait de texte que je choisissais. Ce projet m'a amené à réfléchir au sens caché des mots à leur profondeur; à ne pas s'arrêter au sens proprement littéral. Déjà les murs de mon atelier était recouvert de mots (je ne le savais pas alors qu'ils allaient devenir des UN MOT) donc en allant à la rencontre de ce projet, je me suis permis une ouverture, une lumière dans ce qui était un brouillard au niveau créatif. J'imprimais des mots, les listes s'allongeait et les projets se faisait refuser, mais ma pulsion me faisais imprimer des mots. Donc le roman épistolaire, les rencontre autour de celui-ci commencèrent à me donner des pistes de solutions.


Plusieurs mois passèrent, ayant une production de mot que je trouvais suffisante, le rythme de production ralentit les murs d'atelier n'en pouvant plus. Le projet du roman épistolaire m'habitait toujours mais je ne suis pas romancier; cependant une trace était inscrite en moi. Chaque jour, avait droit à sa méditation, sur le devenir de ces mots imprimés avec mon  tordeur. L'idée que ceux-ci devait révéler leur potentiel verbalement commençait à germer. Puis à l'été 2014, la magie FB(Ha!Ha!); dans mon fil d'actualité arriva une invitation pour participer au projet L'Étangs des choeurs, pas besoin de savoir lire la musique, pour chanter cette ode à la paix, s'exprimer en groupe, pour moi cela correspondait exactement au besoin d'expression d'alors. Ne sachant comment délivrer mes mots, je sentais le besoin moi de m'exprimer.
 L'Étang des choeurs avec André Poppathomas, de Alain Lalonde est une performance sonore public qui a eu lieu au grand étang du jardin botanique de Montréal. Cette expérience faisait appel au ressenti au travers nos voix. Il n'y avait pas vraiment de paroles pour les choristes que nous étions, mais nous devions livrer les émotions vocales qui créeraient in situ « un climax » rythmé et voulu lors de la performance autour de l'étang.
Ce fût pour moi une première expérience de déclamation. C'est peu comme une manifestation, mais avec un chef d'Orchestre qui donne des consignes pour créer la synergie nécessaire au besoin de la manifestation. C'est au lendemain de cette expérience que j'ai senti que je devais trouver un moyen de déclamer les mots qui étaient sur les murs de l'atelier.







 







dimanche 15 mars 2015

LA MUE



La Mue

La Mue est un projet que j'ai réalisé en 2011-2012. Le projet est constitué de quatre grands dessins, de quatre essais, d'une bande-son et d'un journal bord.

La Mue est une forme libre de la représentation de la douleur de l'être. Une tentative d'imager la douleur du corps quand l'individu est devenu un terrain miné. Allégoriquement, je me suis inspiré de la peau du serpent qui mue, chaque écaille, l'une après l'autre, se détache de la peau, s'arrache. Ce qui en résulte est une bête que l'on pourrait dire écorchée vive.

Alors que j’amorçais un retour à ma pratique, une série de dessins constitués de barbelés et d'objets contondants se sont imposés à moi. Ces objets m'ont posé la question de la douleur et de sa représentation, de son incrustation insidieuse dans un corps d'où la nécessité de trouver un réceptacle pour la recevoir. La peau de serpent pouvait servir mon propos.

Par la suite, la question de comment se libérer de cette douleur inscrite en nous s’est posée à moi. Comment guérir individuellement par les douleurs insidieuses?

La Mue appelle à certaines transformations tout en restant celui que l’on est. Quand l'épiderme et l'intérieur se rejoignent, que le feu est pris en dedans, nous devons laisser tomber les masques. Voilà l'état d'esprit dans lequel ce projet a pris forme.

Un journal de bord fait de petits dessins automatiques accompagne ce projet, ma consigne en était l'exécution en moins de trois minutes. Ce journal m'obligeait d'une certaine façon à retourner tous les jours dans l'atelier pour y laisser au moins une trace de mon passage. Ces dessins sont aussi un reflet de mon état intérieur lorsque j'entrais dans mon atelier.

Une bande son originale accompagne ce projet. Cette dernière donne une autre matérialité, elle ajoute du vivant, un souffle à la souffrance. Cette bande-son a été réalisée par l'altiste Jean René. Cela a été fait après un échange verbal sans contact visuel avec l’oeuvre. Après un descriptif du travail visuel, sans l'avoir vu, celui-ci s'est mis au travail. Le résultat est une transcription de ses propres émotions sur le thème de la mue, du déchirement et de la douleur. Je crois que cette façon de faire a laissé libre cours aux émotions de Jean sans qu'il soit trop influencé par l'œuvre. Il a travaillé à partir de son senti intérieur ce qui collait à la réalité de mon projet.

Enfin, une série quatre dessins/essais (un essai par grand dessin) issue de ce projet fait maintenant partie de la collection Loto-Québec. La série a été acquise suite à l'encan bénéfice du Musée des Laurentides.


Ce projet a été exposé dans mon espace personnel à l'été 2012 sur la rue Jeanne-Mance à Montréal, QC, Canada.















mardi 24 septembre 2013

Petit salon de l'auto-édition, Marseille


Suite à l'invitation de l'association Tad'lachance qui est situé à Cuges les Pins, Le Tordeur (entité constitué de Claude Dallaire et Hélène Sarrazin) est aller imprimer un livret d'artiste
en mode «live» dans cette petite localité du sud de la France. Cette activité s'inscrivait dans le cadre du Petit Salon de l'auto-édition qui se tenait à Marseille. La dernière page du livret a été imprimé lors du vernissage du Salon en 2008.



lundi 2 septembre 2013

Faire comme si

Faire comme si -SKOL 2007.
Oeuvre réalisée alors que j'habitais en région. Impression numérique et collage.




vendredi 16 août 2013

L'orignal

Dans cette oeuvre j'ai joué avec le côté répulsif et le côté  tout doux de la peluche.
Le spectateur était invité à insérer la main dans la plaie de l'animal qui cachait une poche en peluche. Ceci avait lieu dans les parc Des Chutes de Rivière-du-Loup en 2005.

Techniquement une impression numérique cousue sur toile et protégé avec du vernis à sérigraphie contre les intempéries.


vendredi 26 juillet 2013

Ça ne tourne pas rond


Cette pièce a été présentée au Tordeur à l'îsle-verte lors d'une exposition-bénéfice.



 

 
Ça ne tourne pas rond, 2006 lithographie, bois, 28,5cm x 50.5cm

jeudi 25 juillet 2013

Le Cri

Le Cri a été réalisé suite au naufrage du pétrolier de L'EXXON VALDEZ .





Le cri, 2003, montage numérique et impression numérique, 55X60 cm